Comme illustration du livre, en tant que peinture narrative, l’enluminure médiévale est souvent affiliée avec raison à l’art de la bande-dessinée. Cette comparaison s’arrête souvent au fait que l’enluminure ne répond pas encore aux caractéristiques de la bande-dessinée comme définies par les travaux d’auteurs comme Hergé ou Franquin : des cases, des séquences, un dialogue encadré par des bulles... Cependant, la bande-dessinée est depuis au moins une trentaine d’année, si ce n’est plus, utilisée sous d’autres (...)
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Les techniques
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Marcel Ruijters et l’enluminure médiévale
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Les enduits sur bois et sur toile
L’encollage des supports pour la peinture (toile et bois)
Avant toute autre opération le support à peindre reçoit généralement une couche de colle afin de préparer le support pour l’enduction. Le principe de la peinture est d’alterner des couches de matériaux tout en assurant une bonne cohésion entre chacune des couches. De plus il faut protéger le support des attaques du médium à peindre. Le plus souvent on utilisera de la colle de peau de lapin, bien que sur bois on puisse utiliser de la colle d’os (...) -
Un exemple de peinture médievale : le XVe siècle français.
Description d’une peinture du XVe siècle.
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La peinture primitive flamande : l’exemple de Weyden
L’original est un triptyque (ici le volet central) conservé au musée de Vienne, Autriche. La copie, qui est un outil de travail, est réalisée au tiers.
Rogier van der Weyden, Crucifixion, env.1455
Le support consiste en deux planches horizontales (résineux, coupe transversale) collées par une colle de caséïne. Le tout est renforcé par l’addition de deux papillons au dos et une toile de lin le long de la jointure sur la face. Le tout suit une déformation saisonnière d’environ 0.5 à 1 cm.
Ce travail (...)